Publicité
Réservé aux abonnés

Jeunes avocats : quand la recherche du premier emploi vire au casse-tête

Le marché des avocats est géographiquement déséquilibré. Le barreau de Paris concentre ainsi environ 40% des avocats français.
Le marché des avocats est géographiquement déséquilibré. Le barreau de Paris concentre ainsi environ 40% des avocats français. Adobe Stock / Pixamo

ENQUÊTE - Ils sont nombreux à rêver d'une première collaboration dans un gros cabinet parisien. Mais la réalité du marché de l'emploi fait bien des déçus.

Avocat, vraiment une voie royale ? Pour les milliers de jeunes qui sortent chaque année des onze écoles de formation françaises - près de 3700 diplômés en 2020 - et qui s'imaginent déjà travailler dans le cabinet de leur rêve, le retour à la réalité peut parfois être rude. À l'image de Camille, 25 ans, qui visait une première collaboration en droit civil à Paris. «Comme je n'ai vu passer aucune annonce, j'ai envoyé beaucoup de candidatures spontanées», explique-t-elle. Un mois de recherches intenses, mais vaines, plus tard, «cela s'est soldé par un changement de perspective. J'ai choisi de m'orienter vers une branche qui recrute plus facilement, le droit de la construction, même si ce n'était pas dans mes plans initiaux.».

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Jeunes avocats : quand la recherche du premier emploi vire au casse-tête

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
23 commentaires
  • Bilbouly

    le

    Bizarrement on a pas ces soucis pour les écoles d'ingés

  • Lou Clapas

    le

    L'évolution de cette profession est à l'image de celle de la société.
    Au surplus elle n'a absolument pas la main sur l'examen (pré-capa) qui ouvré l'accès aux écoles du Barreau, organisé par l'Université avec des critères de sélection qui ne sont pas forcément en adéquation avec les besoins de la profession en nombre et en qualité.
    C'est ainsi qu'on se retrouve depuis une vingtaine d'années avec des gens qui, bien que diplômés, deviennent rapidement des "gratte-misère" prêts à tout pour glaner quelques clients y compris dans des domaines dont ils ignorent tout avec, à la clé, le risque important d'engager leur responsabilité civile professionnelle.

  • anonyme 88522

    le

    Mais c’est quoi ces capricieux là ? S’ils venaient de l’étranger, de province, ils comprendraient que pour un début on ferme sa gueule et on travaille.

À lire aussi