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Il manque 200 postes de conducteurs de bus dans la région PACA

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La FNTV (Fédération Nationale des Transports de Voyageurs) en PACA fait face à un besoin historique de main d’œuvre avec plus de 200 emplois de conducteurs et 50 postes dans le secteur de la maintenance et de la mécanique à pourvoir immédiatement. Les candidats manquent à l'appel.

Un bus de la métropole Aix-Marseille-Provence Un bus de la métropole Aix-Marseille-Provence
Un bus de la métropole Aix-Marseille-Provence - FNTV Provence-Alpes-Côte d’Azu

En cette rentrée marquée par une reprise de l'activité économique, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur manque de chauffeurs de bus. 238 postes de conductrices et conducteurs, mais aussi 50 postes de maintenance et mécanique « cars et bus » sont à satisfaire très rapidement. Cette "pénurie" de chauffeurs a d'ailleurs entraîné, lors de la rentrée scolaire, de grosses perturbations dans les transports scolaires de la métropole avec pour la première fois une interruption du service. Une tension qualifiée d' "historique" par la FNTV Paca.

Des difficultés structurelles et conjoncturelles expliquent cette pénurie de conducteurs

Ces difficultés de recrutement, d’une intensité exceptionnelle cette année, ne sont pas nouvelles. Elles s'expliquent par des raisons structurelles et conjoncturelles. Il y a d'abord la démographie du secteur : l'âge moyen des métiers de la conduite est de 50 ans, un taux de rotation important, le poids du temps partiel et une faible attractivité du modèle social. "Conducteur est un métier difficile. On attaque tôt le matin, on finit tard le soir. Il faut travailler le samedi et le dimanche. Et les salaires ne suivent pas forcément. À l'embauche, un conducteur de bus gagne 1.500 euros brut par mois, un salaire auquel il faut bien sûr ajouter les primes. Il faut ouvrir ce débat des salaires" explique Jean Paul Lieutaud le président  de la FNTV de la région Sud.

À ces raisons, qui ne datent pas d'aujourd'hui, il faut ajouter des explications conjoncturelles dues à la crise du Covid. Le secteur a été très affecté et beaucoup de conducteurs ont donc choisi de se reconvertir. 

La profession lance une "opération séduction"

Face à ces difficultés, la profession organise des opérations collectives de recrutement et de formation et cherche à favoriser la mise en relation entre les demandeurs d’emploi et les transporteurs qui recrutent. Selon la Direction Régionale du Pôle Emploi, 25.000 demandeurs d’emploi sont en effet inscrits dans le ROME "conducteur de transports en commun". Un vivier potentiel qu'il faut arriver à attirer. 

Les postes à pourvoir sont d’une grande variété : temps partiels, temps complets, CDI et CDD. Pour conduire un véhicule de transport en commun, il faut être titulaire d’un permis D et d’une FIMO ou d’un titre professionnel de "conducteur de transport en commun". Pour celles et ceux qui souhaitent se positionner sur une action de formation, un permis B suffit pour prétendre à un entretien de motivation et à une évaluation psychotechnique avant une entrée en formation.

La FNTV lance une adresse mail afin de recueillir les CV des potentiels candidats : recrutements@fntv-sud.com.

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